Constantinopole
(Une ville brûle doucement)
à Slobodanka Rakic Sefer
Une ville brûle doucement comme si
L'eau de la mer l'a oubliée
Rasesemblée dans la soirée des coupoles
en or et des spectacles embrasés
De l'air ondulé
Elle crair sur les murs blancs de l'auréole,
Une ville pleure lentement comme si
La mère de la chanson l'a oubliée
Blottie devant la main inconnue qui ouvre
les portes de Byzance
elle couvre aussi la relique
de la fleur d'orange par la neige noire de
La cendre,
Elle se ferme dans le coeur des
écritures caligraphiques,
Une vile est silencieusement seule
comme si le père de la beauté l'a oubliée,
Soutiré dans les couronnes
en or des vagues sabloneuses et en écaile
Nacrée des volcans possonneux
Elle se répand en poudre friable de
la poie des épées,
Une ville disparaît slencîeusement comme si
le soleil de la vie l'a oubliée
Dsarmée par les langues combinées
des souverains infidèles
Et par les gravures ilisibles des cachets
Elle rêve le moisi interne des tombeaux
ouverts
Et le roulement de tambour dans le nuage
sans pluie,
Une vile se consume lentement comme
si la main amical
L'a oubliée
Convergente des caravanes qui apportent
la lumière des draps mortuaires et de l'âme
La lumière des reliques saintes
Elle se comble par l'omision des mots
qui dispose du silence,
Une ville brûle silencieusement,
une ville se consume lentement,
Et avec nous qui flottons au-dessus de
la fumée, au-dessus de la cendre
Elle sème la pluie, elle sème le luisant,
elle sème le moisi,
Par l'écriture bleue elle écrit elle dessine l'axe
du ciel, par la circulation bleue du ciel,
Elle forme la base du monde,
Elle est plus forte la mort terrestre, plus forte
Que le vent friable de la fugacité
Elle grandit des jardins oecuménique
à la maniére du Sang Sacré celle de l'Áme du Monde,
Elle met sa signature avec la perefection.
H. D. Todorović 2000.